Les Mousquetextes aiment partager leurs découvertes littéraires en proposant des lectures publiques, aux bibliothèques, aux établissements scolaires et culturels, à des associations et à tout organisme public ou privé souhaitant les accueillir.
Ils peuvent aussi venir à domicile pour des soirées-lectures conviviales.
Basés à Dijon, ils se déplacent dans toute la Bourgogne et même au-delà.
Pour le choix des lectures, voir la rubrique Catalogue des lectures.
Pour les joindre: mousquetextes.dijon@gmail.com
LECTURES EN VILLE 2022/2023
Du côté de chez Swann
Marcel Proust
Vendredi 16 septembre 18h30
Dimanche 18 - 17h
Hôtel de Vogüé - 8, rue de la Chouette
Cet épisode de La recherche du temps perdu dépeint la naissance de la passion et de la jalousie de Swann pour Odette. Il montre comment la petite phrase de la sonate de Vinteuil devient comme « l’air national de leur amour ».
C’est aussi la première description de la société parisienne avec le « petit clan » des Verdurin
Lecteurs : Robert Coulon, Jean Prévôt
-------------------------------
À la ligne
Joseph Ponthus
Jeudi 27 octobre18h30
Dimanche 30 à 17h
Salle haute du Cellier de Clairvaux - 27, boulevard de la Trémouille
Pendant 2 ans, Joseph Ponthus a retranscrit ses histoires d'intérimaire en Bretagne, des conserveries de oissons à l'abattoir. Tantôt avec dureté, tantôt avec tendresse. Tantôt avec gravité, tantôt avec dérision. Et cela donne cet ouvrage À la ligne, feuillets d'usine écrit comme un long poème sans ponctuation, qui témoigne de la condition ouvrièr de nos jours.
Lectrices : Béni Bujadoux, Jane Huberdeau-Veillet
-------------------------------
La nuit pour adresse
Maud Simonnot
Mercredi 23 novembre – 18h30
Jeudi 24 novembre – 18h30
Salle de l’Académie
5 rue de l’école de Droit
Qui connait aujourd’hui Robert McAlman ? Cet écrivain surdoué qui fut l'ami de Kiki, de Man Ray, d'Aragon, le soutien inestimable pour Joyce et le premier éditeur de Hemingway à qui il fit découvrir l’Espagne, est mort oublié de tous.
En suivant les pas de son héros, Maud Simonnot nous entraîne dans l'envers du décor de la Génération Perdue au fil d'un récit vif, émouvant, qui redonne sa place à Robert McAlmon.
Lectrices – Joëlle Douhaire-Bataille, Jane Huberdeau-Veillet
-------------------------------
Pour une terre de dix milliards d’habitants
Albert jacquard
Jeudi 1er décembre – 18h30
Vendredi 2 décembre – 18h30
Salle de l'Académie
5 rue de l'école de Droit
Notre terre peut-elle supporter dix milliards d’hommes ? Une humanité aussi nombreuse peut-elle ne pas sombrer dans l’obscurantisme, ne pas s’autodétruire ? A quelles conditions ?
Albert Jacquard, biologiste mondialement reconnu, tente de répondre à ces questions dans une conférence passionnée donnée lors de la nuit des étoiles, au cours de l’été 1997, au Festival du Ciel et de l’Espace."
Lecteurs : Robert Coulon, Pierre Lambert
-------------------------------
Dans le cadre du festival Les Nuits d’Orient
Le parfum des fleurs la nuit
Leïla Slimani
Mercredi 7 décembre – 20h
MJC – CS Montchapet
8 rue Louis Ganne
Auteure de romans notamment Chanson douce pour lequel elle a obtenu le prix Goncourt en 2016, elle n’aime pas sortir de chez elle, elle préfère la solitude à la distraction…Pourtant elle va accepter une proposition pour le moins en contradiction avec ses résolutions : passer une nuit blanche dans un musée de Venise : « La pointe e la douane de mer » et écrire Le parfum des fleurs la nuit, une confession discrète et pudique où elle évoque son père et sa vie entre orient et Occident.
La lecture sera suivie d’un débat animé par la Maison de la Méditerranée autour du verre de l’amitié offert par la MJC-Centre Social Montchapet
-------------------------------
L’usage du monde
Nicolas Bouvier
Vendredi 6 janvier - 18h30
Dimanche 8 - 17h
Hôtel de Vogüé
8 rue de la Chouette
Dans les années cinquante, deux amis font un voyage d’Europe jusqu’en Asie. Un voyage dont le principe est la lenteur qui permet la rencontre des hommes et de leur culture. Ce récit évoque les paysages avec poésie, nous fait découvrir des univers toujours renouvelés, au fil du relief et des saisons. Aujourd’hui, cette œuvre est devenu un grand classique de la littérature de voyage.
Lecteurs : Stéphane Bujadoux, Joëlle Douhaire-Bataille
-------------------------------
Géronimo a mal au dos
Guy Goffette
Vendredi 3 février - 18h30
Dimanche 5 - 17h
Hôtel de Vogüé
8 rue de la Chouette
Un titre étrange qui donne le ton du livre, à la fois léger et grave, tendre et douloureux. " C'est un livre qui m'a coûté" dit Guy Goffette. Simon, double imaginaire de l'auteur, recompose le passé de son père et l'histoire de ce qui les a si longtemps séparés. Toute la poésie de Guy Goffette dans ce roman autofictionnel.
Lectrices : Jane Huberdeau-Veillet, Michèle Massin
-------------------------------
Bandini
John Fante
Vendredi 3 mars 18h30 Dans le cadre du festival Italiart
Hôtel de Vogüé
8 rue de la Chouette
Et vendredi10 mars – 18h30
MJC - CS Montchapet
8 rue Louis Ganne
L'auteur évoque dans cette œuvre l'histoire de sa famille italienne émigrée aux Etats Unis.Rencontre assurée de deux cultures opposées, avec évocation d'un espoir de réussite pour ceux qui peuvent s'intégrer dans ce "nouveau monde".
Lecteurs : Robert Coulon – Didier Leyour
-------------------------------
Ce qu’il advint du sauvage blanc
François Garde
Vendredi 7 avril et dimanche 9 – 17h
Salle haute du Cellier de Clairvaux
27 boulevard de la Trémouille
Au milieu du XIXème siècle, Narcisse Pelletier, jeune mousse de 14 ans est abandonné par l'équipage du bateau sur une plage d'Australie. Il sera recueilli par une tribu d'aborigènes.
17 ans plus tard 1 navire anglais le retrouve par hasard. Il ne sait plus parler le français et à oublié son nom.
Cette histoire nous confronte à un questionnement autour du prix à payer pour s'adapter et du regard que nous portons sur la culture de "l'autre".
Questions toujours d'actualité !
Lectrices : Beni Bujadoux, Joëlle Douhaire-Bataille
-------------------------------
Le premier homme
Albert Camus
Lundi 8 et mardi 9 mai – 18h30
Hôtel de Vogüé
8 rue de la Chouette
« En somme, je vais parler de ceux que j’aimais » écrit Albert Camus dans une note pour Le premier homme.
Dans ce roman autobiographique, auquel Camus travaillait au moment de sa mort accidentelle, est évoqué la naissance dans l’est sauvage de l’Algérie, les joies de l’enfance à Belcourt, le « quartier pauvre » d’Alger, l’école, l’intervention miraculeuse de l’instituteur pour que l’enfant poursuive ses études, tout un petit monde tantôt drôle et chaleureux, tantôt cruel.
Après avoir lu ces pages, on voit apparaître les racines de ce qui fera la personnalité de Camus.
Lecteurs : Michèle Massin - Jean Prévôt
Types
- Stage / Atelier
Date
de septembre 2022 à mai 2023