Pour son retour à l’Opéra de Dijon, le pianiste François-Frédéric Guy continue son exploration systématique de Beethoven avec un concert qui met en miroir deux sonates appartenant aux deux extrêmes de l’œuvre pianistique du compositeur.
Achevée en 1795, la Sonate n°1 est la toute première publiée par Beethoven. Si au regard de ses partitions ultérieures, ce premier essai nous apparaît plus sage, ce n’est que déformation historique : pour les auditeurs de l’époque, l’originalité de son écriture était frappante.
Plus de vingt ans plus tard, la Sonate « Hammerklavier » projetait l’univers du clavier dans une dimension saisissante et foudroyante aujourd’hui encore.
Ce monstre d’une ampleur exceptionnelle se termine par une fabuleuse et écrasante fugue qui combine écriture rigoureuse et esprit d’improvisation.
La Sonate op. 28 s’offre elle comme un moment de détente lyrique et serein dont le classicisme cache pourtant une subtile remise en cause des équilibres traditionnels.
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