« Ce n’est pas un secret, j’ai grande passion pour le tango. J’ai raconté déjà que la première voix chantée que j’ai entendue, enfant, était celle de Carlos Gardel, sortie d’un 33T grésillant que mon père adorait. Plus tard, entre hommages rigolos (« l’Homme A La Moto » traduit en « El Hombre con la motocycletta » avec accent argentin de pacotille devenu un standard de mes concerts en piano solo) et sérieuses révérences (« Volver » enregistré dans le cd « No Parano ») cette passion d’enfance n’est pas feinte, ni éteinte.
Aussi quand je rencontrai l’orchestre Silbando dont j’avais écouté l’album « Mano Sinistra » avec déléctation, outre le fait que je leur ai proposé de faire ma première partie Salle Pleyel en avril 2019, je savais que l’aventure se poursuivrait d’une façon ou d’une autre.
Voilà qu’elle commence aujourd’hui.
Avec Chloë Pfeiffer, pianiste, arrangeuse et cheffe d’orchestre, nous avons décidé de revisiter une partie de mon répertoire -plus quelques standards de la chanson française- parce qu’une partie de mon répertoire doit beaucoup à mes habitudes « tangueras » de compositrice, et parce qu’une partie de la chanson française s’est également nourrie de la popularité du tango dans sa propre culture, parodique parfois, sérieuse souvent, amoureuse, toujours.
Chanter avec ce magnifique Silbando qui n’est pas sans rappeler les grands orchestres argentins tel ceux d’Osvaldo Pugliese ou Leopoldo Federico peut se résumer en une formule : « Je vais me régaler ! »
Vous aussi ! »
Juliette
Juliette et l’Orchestre de Tango Silbando
CHENOVE