Amour et mort : ce sont les liens indissolubles qui unissent ces deux grands mystères de l’existence humaine que Les Dissonances ont choisi d’explorer pour leur premier concert de la saison. Le Tristan und Isolde de Wagner marque un point de non retour dans l’expression exacerbée du sentiment amoureux.
Tendu comme une arche répétant inlassablement la blessure d’amour et le désir inassouvi, le Prélude en demeure un emblème bouleversant et aussi irrésistible qu’au premier jour. Les conséquences musicales de cette sublime partition n’en seront tirées qu’une cinquantaine d’années plus tard par Arnold Schoenberg et son saut dans l’atonalité.
Mais l’iconoclaste n’était pas né de rien : il avait lui aussi goûté au philtre qui mêle en son étrange calice amour et mort.
En témoigne ce Pelléas et Mélisande de 1905 qui sonne comme l’ultime rougeoiement d’un romantisme crépusculaire et annonce l’aurore d’un nouveau monde et d’une nouvelle esthétique.
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