Toutes créées en moins de vingt ans, entre 1872 et 1887, les œuvres interprétées par l’Orchestre Français des Jeunes et la violoncelliste Astrig Siranossian composent le portrait d’une génération.
Tirée de son ballet Callirhoé, créé en 1888 à Marseille, la Suite de Cécile Chaminade évoque l’amour d’Alcméon pour la princesse esclave Callirhoé, qui ne rêve que de liberté. Un Prélude, suivi du « Pas des écharpes », d’un Scherzettino et d’un « Pas des cymbales » s’enchaînent avec une éloquence qui n’est pas sans évoquer Saint-Saëns. De ce dernier, voici le Concerto pour violoncelle (1875), dont les trois mouvements témoignent avec une suprême élégance de la passion de l’auteur du Cygne pour la chaleur vocale du violoncelle, dont le registre medium est privilégié. Couronnant ce programme, la Symphonie n° 4 (1878) de Tchaïkovski, liée à la rencontre du compositeur avec la mystérieuse Nadejda von Meck, déploie au fil de quatre mouvements (dont un inoubliable Scherzo en pizzicati) son programme secret : la violence de l’implacable fatum et les tentatives illusoires pour s’en affranchir dans la résignation, le rêve ou le culte mélancolique du passé.
L’Orchestre Français des Jeunes s’installe en Bourgogne-Franche-Comté. Il prend ses quartiers d’été à la Saline Royale d’Arc-et-Senans et sera en résidence d’hiver à l’Opéra de Dijon. Ce premier concert marque le début d’une collaboration pluriannuelle qui portera également sur des projets d’éducation artistique et culturelle.
Types
- Musique
- Musique
- Musique classique
- Concert
Date
lundi 04/12/2023 à 20h