Il a créé au fil du temps son propre langage théâtral et composé sa « drôle » de compagnie. Une langue qui puise librement dans les ressources du cinéma, de la chorégraphie, du verbe et de la musique, pour évoquer des silhouettes étranges et pourtant familières, clowns, majordomes ou danseuses, surgies d’un rêve qui semblent revenir de très loin, de la nuit des temps. Et pour incarner ces figures, une compagnie d’interprètes fidèles, des présences qu’on n’avait encore jamais vues en scène. Pour cette nouvelle étape de son voyage dans l’art et dans l’existence, Delbono est parti de l’isolement dans lequel l’a enfermé la pandémie, et du besoin d’y réagir très simplement en se remettant en quête de l’Amour. Or cette quête, pour lui, passe par le Portugal. Pourquoi ? Parce qu’il y voit, dit-il, un pays mélancolique et généreux où la nostalgie déchirante du fado semble naître de la musique de la langue. Parce qu’il veut rester ouvert à « la possibilité de la joie », encore et toujours prêt à accueillir ce qui pourrait l’entraîner dans une danse qu’il ne connait pas encore.
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- Théâtre
- Art et spectacle
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