« Il était grilheure ; les slictueux toves
Sur l’alloinde gyraient et vriblaient ;
Tout flivoreux étaient les borogoves
Les vergons fourgus bourniflaient. » Lewis Carroll
A la lecture du poème Jabberwocky de Lewis Carroll, Antonin Artaud est persuadé de ce qu’il appellera alors un « plagiat par anticipation » : ce texte est le sien. Il tentera de ce fait de ne faire qu’un avec lui, créant sa propre version et nourrissant son monstre intérieur.
Possession est une forme marionnettico-magique, où la folie d’Artaud se dépeint dans les prouesses techniques, qui jouent des lumières et des sons pour plonger le spectateur dans un état de trouble. C’est aussi une inquiétude de l’étrange qui va réveiller nos fantômes enfouis et questionner la part sombre qui sommeille en nous.
Au plateau, peu de paroles, si ce n’est quelques murmures dont l’origine reste pourtant inconnue. Tout n’est que visuel et auditif : obscurité et miroir. Le mystère reste entier.
« Violaine Fimbel et toute son équipe ont conçu un univers hallucinant et halluciné qui fait ressentir presque physiquement aux spectateurs le sentiment de possession […] »
C. Marino pour le blog du journal Le Monde
Le + : Exposition Killing Alice
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