Depuis 2015 et une mémorable intégrale des quatuors de Janácek, on n’avait plus entendu le Quatuor des Dissonances à Dijon.
Des six chefs-d’œuvre de l’op. 76 de Joseph Haydn, le Quatuor n°4 est sans doute le plus rayonnant. Il doit son surnom à l’effet qui ouvre son premier mouvement, où un thème principal particulièrement lyrique émerge comme un soleil d’aurore au dessus de l’horizon.
Dix ans plus tard, Beethoven donnera la pleine mesure de son génie dans ce genre difficile entre tous. Son Septième quatuor op. 59 n°1 sonne en effet comme l’équivalent dans la musique de chambre de sa Symphonie « Eroica » : une prise de parole personnelle et originale qui élargit d’un coup l’univers où elle pénètre.
Le Deuxième Quatuor de Bartók marque lui aussi la prise de possession d’un nouveau territoire expressif en conjuguant un lyrisme presque romantique avec les expériences sonores expressionnistes qui éclateront dans Le Mandarin merveilleux.
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